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Les Sels de Schüssler pour Chevaux

Les Sels de Schüssler pour Chevaux

Par Valentine Weber Catégories : SANTÉ
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Qu’allez-vous apprendre ?

  • Cette thérapie, appelée biochimie ou thérapeutique biochimique, est une méthode de traitement naturelle et holistique pour soigner et guérir vos chevaux par l'emploi de douze sels.

Contenu du cours

Les sels de Schüssler

  • Le chemin vers un cheval en bonne santé
  • Les bases
  • Qui était le Dr Wilhelm Heinrich Schüssler ?
  • Fabrication, potentialisation, dosage et durée
  • Possibilités et limites de l’auto-traitement

Les douze sels, les pommades et leurs effets
Lorsque Schüssler a rassemblé ses remèdes fonctionnels, il ne leur a pas attribué de numérotation telle que nous la connaissons aujourd'hui, mais a simplement utilisé les noms chimiques. Plus tard, les sels ont été classés par ordre alphabétique et dotés de chiffres. Aujourd'hui, les vétérinaires et les naturopathes ne parlent généralement plus que de numéros lorsqu'ils évoquent les différents sels. Encore une chose, avant d'aborder l'effet curatif des sels et des pommades, Schüssler a concentré sa thérapie sur l'homme. C'est un contemporain et collègue de Schüssler qui a rendu public le traitement des animaux : le Dr Ferdinand Meinert de Bünde en Westphalie, déjà mentionné. Il a écrit le "Guide pour le traitement biochimique de nos animaux domestiques malades" (voir page 118). Il était motivé par la frustration et le désenchantement. Après avoir obtenu son diplôme en 1876, le vétérinaire s'était lancé avec ardeur dans son activité et avait rapidement remarqué que ses possibilités en matière de médecine conventionnelle étaient trop rapidement limitées. Les échecs et les revers l'ont conduit à envisager d'abandonner sa profession. Il a fait une toute dernière tentative en s'intéressant à d'autres méthodes de guérison. D'abord avec l'homéopathie, qu'il a appliquée dans son travail pratique et qui, à son grand étonnement, a rapidement donné des résultats. Ce fut pour lui le point décisif pour continuer. En poursuivant ses recherches, il est finalement tombé sur l'ouvrage de Schüssler "Une thérapie abrégée" et a été séduit par la clarté et la simplicité de la méthode. Comme il était alors malade au lit, il a essayé les sels de Schüssler sur lui-même et a été enthousiasmé par "l'effet thérapeutique exact". Son état s'est amélioré dès le premier jour, se réjouit-il. Lorsque les résultats de la guérison l'ont convaincu, il a utilisé les sels Schüssler sur ses principaux patients, les animaux malades. Dès lors, Ferdinand Meinert fut un défenseur engagé de la thérapie de Schüssler, il eut de nombreux contacts avec Schüssler lui-même et fonda en 1902 une association de biochimie à Bünde. INFO Les sels de Schüssler pour animaux Alors que le Dr Wilhelm Schüssler se consacrait principalement à la thérapie des êtres humains, un collègue vétérinaire, le Dr Ferdinand Meinert, a reconnu les avantages des sels de Schüssler pour le traitement des animaux.  Après avoir été frustré par la médecine traditionnelle qui échouait dans de trop nombreux cas avec ses animaux, Meinert a cherché des alternatives et les a trouvées dans l'homéopathie. Peu après, il est tombé sur Schüssler et sa biochimie. Meinert avait d'abord testé les sels avec succès sur lui-même et sur les membres de sa famille avant de les utiliser sur les animaux. Parmi ses patients, il y avait, outre des vaches, bœufs, porcs, chèvres, moutons, lapins et volailles, mais aussi des chevaux. Meinert a eu de nombreux échanges d'idées avec Schüssler et a fondé une association biochimique.

Les voies respiratoires

Les maladies de la peau
Outre les reins et les poumons, la peau est un organe excréteur très important pour nos chevaux (tout comme pour les humains) pour transporter les substances nocives vers l'extérieur. Réagissez immédiatement si vous pansez et caressez votre cheval et que vous découvrez une blessure. Car chaque blessure est une porte d'entrée pour des agents pathogènes de toutes sortes. 

Le système cardiovasculaire
Chez le cheval comme chez l'homme, le système cardio-vasculaire est une merveille de la nature. Tant que la "machine" tourne, personne ou presque ne se soucie de savoir comment elle fonctionne et ce dont elle a besoin pour fonctionner sans problème.

L’appareil locomoteur
L'appareil locomoteur du cheval est aussi compliqué que vulnérable. Cette structure se compose de muscles, de tendons, d'os et de ligaments. Les tendons forment une unité fonctionnelle avec les os, les maintiennent à leur place afin qu'ils ne se déplacent pas accidentellement dans une mauvaise direction. Les ligaments relient les os pour former une articulation. Ces articulations sont lubrifiées par le liquide synovial qui se trouve dans les capsules articulaires. Les muscles sont des courroies de transmission qui mettent en mouvement la structure osseuse. Les muscles se présentent toujours par paires. Chaque paire agit sur le même os dans des directions opposées et assure un mouvement contrôlé. Il est évident qu'il existe ici de nombreux points de départ pour toutes sortes de troubles chez le cheval, animal à la démarche difficile. Pourtant, de nombreuses maladies pourraient être évitées. Un cheval qui se trouve dans un environnement propre, qui va quotidiennement au pré/à l'extérieur, qui est monté correctement, qui a une selle et une bride soignées et adaptées, qui est régulièrement suivi par le maréchal-ferrant, que le cavalier examine et nettoie soigneusement avant et après chaque sortie, est plus sensible aux maladies. est naturellement beaucoup moins sujet aux blessures et aux troubles de toutes sortes. Si des problèmes surviennent malgré tout, vous aurez au moins, en tant que propriétaire du cheval, tout fait à titre préventif pour éviter en grande partie les maladies. "Mon cheval est de nouveau boiteux" est certainement l'une des phrases standard dans les centres équestres. La boiterie plus ou moins importante est une possibilité importante pour le cheval de montrer qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans son organisme. Quelque chose ne va pas dans l'appareil locomoteur. Un symptôme que le cavalier ne doit en aucun cas négliger. Il s'agit maintenant de déterminer où et pourquoi le cheval boite, les possibilités sont nombreuses. La plupart des vétérinaires sont d'avis que 50 % des boiteries proviennent du sabot. Si votre cheval vient à votre rencontre au pas sur trois pattes, on peut par exemple soupçonner un abcès du sabot. Un test de pincement avec une pince à sabot permet généralement de clarifier rapidement la situation. Les boiteries mineures doivent être surveillées pendant quelques jours avant d'appeler le vétérinaire. Faite marcher le cheval en main pour voir si il y a une amélioration ou une aggravation. En cas d'aggravation, appelez le vétérinaire. En cas de boiterie modérée, le repos au box s'impose par sécurité, au moins jusqu'à ce que le vétérinaire ait établi son diagnostic. Les boiteries sévères conduisent naturellement le cheval immédiatement au box et le propriétaire du cheval au téléphone.

Les sabots
La plupart des maladies de l'appareil locomoteur, qu'il s'agisse d'un claquage de tendon, d'arthrose ou d'un abcès du sabot, sont associées à des boiteries plus ou moins prononcées. Il existe cependant des maladies des sabots qui, du moins au stade initial, n'entraînent aucune restriction des mouvements, comme le montrent les exemples suivants.

Le système digestif
Outre la fragilité de l'appareil locomoteur, le système digestif du cheval est probablement exposé à des risques de maladie encore plus importants. Et ce qui a été dit au début du chapitre précédent sur l'élevage et la manipulation des chevaux s'applique ici d'autant plus. Bien sûr, chaque animal peut tomber malade un jour. Mais en tant que propriétaire de chevaux, vous avez le pouvoir de garder votre animal en aussi bonne santé que possible. La première chose à faire est de le nourrir avec le meilleur foin et la meilleure paille. Même si de nombreux propriétaires de chevaux et d'écuries ne l'entendent pas de cette oreille, les aliments concentrés ne sont pas nécessaires. Bien sûr, ils peuvent être donnés. En petite quantité pour les chevaux qui sont montés en loisir, un peu plus pour les chevaux sportif. Mais en principe, un cheval n'a pas besoin d'aliments concentrés. Il est plus important d'avoir une alimentation minérale équilibrée, contenant des vitamines et des oligo-éléments. Pour savoir si votre cheval va bien, nous vous recommandons de lui faire passer un bilan sanguin annuel. Cela vous permettra de savoir si votre ami à quatre pattes a tout ce qu'il lui faut ou s'il souffre d'une carence. Ensuite, l'écurie doit être adaptée. Les grands boxes clairs et aérés avec paddock sont idéaux. Néanmoins, un cheval n'a pas sa place dans un box pendant 24 heures, mais au moins une demi-journée dans un pré ou une aire d'exercice. Et ce, avec des congénères. Car la détention en box est tout aussi néfaste pour votre cheval que la "détention solitaire", c'est-à-dire lorsqu'il ne peut pas rencontrer d'autres chevaux. Ce n'est plus un secret pour personne que les chevaux sont des animaux de troupeau. Et qu'ils ne sont équilibrés, forts nerveusement et en bonne santé que s'ils sont entourés de leurs semblables, afin qu'ils puissent se défouler et jouer, qu'ils soient en mesure de nouer des amitiés et de prendre soin de leur pelage. Toutes ces choses sont des éléments importants pour un système immunitaire sain. De nombreuses études ont montré que les chevaux qui ne sont jamais ou rarement en contact avec leurs congénères ont souvent des défenses immunitaires plus faibles et sont donc plus sensibles aux maladies. Et comme les chevaux sont des animaux sensibles, certains comportements de leur propriétaire leur sont littéralement insupportables.

Les oreilles
Heureusement, il est rare de trouver des corps étrangers dans l'oreille d'un cheval, car la cavité auriculaire est bien protégée par les poils. Néanmoins, des maladies de l'oreille peuvent survenir. Les piqûres d'insectes peuvent provoquer de fortes démangeaisons, de sorte que le cheval ne cesse de secouer la tête et de frotter l'oreille. Prenez tout de suite le remède anti-inflammatoire le n° 3 Ferrum phosphoricum (D12). Si l'infection est purulente, donner en plus le n° 12 Calcium sulfuricum (D3). Si aucune amélioration n'est constatée au bout de trois ou quatre jours, il est préférable d'en informer le vétérinaire.

Maladies générales

Troubles de l’humeur et du comportement
Le cheval est un être sensible et délicat. Malheureusement, l'homme ne rend que rarement justice à cet état de fait. Pire encore, certains l'ignorent grossièrement et traitent cet être vivant comme s'il était fait de bois et non de chair et de sang. Il en résulte souvent des troubles de l'humeur et du comportement. La faute est presque toujours à chercher du côté de l'homme. Car le cheval est par nature un animal amical, curieux et tourné vers nous. Bien sûr, il y a des caractères différents. Un cheval a besoin d'un ton un peu plus ferme lors de son éducation et de sa manipulation, un autre hyperventilerait à chaque mot prononcé à voix haute. Certains ont les nerfs solides, d'autres voient dans chaque coin des fantômes effrayants qu'ils aimeraient fuir. L'éducation d'un cheval est un exercice d'équilibriste, comme pour un enfant : il est important de faire preuve de calme et de patience, de donner de la sécurité au cheval, de montrer les limites, de faire preuve de la sévérité nécessaire, mais pas de dureté inutile. Être cohérent et ne pas punir demain ce qui était permis aujourd'hui - cela conduit à l'insécurité du cheval. Comme les enfants, les chevaux aiment être félicités. Il n'est pas nécessaire de les cajoler à outrance. Une caresse affectueuse sur l'encolure et le nez, ainsi qu'une friandise, suffisent à signaler au cheval qu'il a bien fait quelque chose. Si vous devez réprimander, faites-le immédiatement et correctement. Pas quelques minutes plus tard, car le cheval aura alors oublié depuis longtemps de quoi il s'agissait. En ce qui concerne les problèmes suivants, vous devez toujours garder une chose à l'esprit : Dans la plupart des cas, il s'agira de lutter contre les symptômes. Examinez donc régulièrement votre propre comportement avec le cheval. Votre comportement avec l'animal est-il cohérent ? Lui donnez-vous suffisamment de sécurité ? A-t-il confiance en vous ? Le sollicitez-vous trop ? A-t-il des limites physiques que vous dépassez constamment ? La stabulation est-elle adaptée aux chevaux ? Vous voyez peut-être déjà que de nombreux problèmes pourraient être résolus si seulement l'homme réfléchissait sans cesse à ses propres actions. Les troubles de l'humeur suivants et leur traitement par les sels de Schüssler doivent donc vous inciter à réfléchir. Réfléchir à la question de savoir si vous êtes en harmonie avec votre ami et partenaire le cheval.

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Notes et avis de l’apprenant

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